Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.
Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l'obésité et le diabète n'ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n'ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d'un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d'additifs ? L'emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?
Riche et digeste
En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l'enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s'avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu'elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l'espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un "clean label" auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d'ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n'aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en "transformation positive" éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd'hui ?
又，有女同事想请上大四的女儿去看《梅艳芳》，女儿蒙圈发问：“梅艳芳是谁？和梅兰芳什么关系？”听后不禁唏嘘，不知道30年后，还有多少人记得曾经既风情万种又傲气英姿的你？
王丹妮的表演是及格的，很多造型和神态都很像梅姐，尤其是最后穿婚纱的部分，演唱部分也不错。但是她身高实在是和阿梅差别太大了，又总是穿高跟，日本酒店的大门都快装不下了......并且可能是因为演员本身比较年轻，没有演出梅姐稍年长时的状态，稍年长时的表情和语气和刚出道时基本没有差别，让人有些出戏。
遗憾。又是在不该有的年纪遇到‘可能’对的人。女主的做法是对的，女主有自己的阴影和顾虑，22岁的男主没有负担可以勇往直前，年轻真的是一笔财富啊。。PS：为什么又跟in your eyes一样，男主单身，女主不是结婚就是订婚？！故意制造遗憾真的好吗!
单薄是肯定的，阿梅的真实经历他们敢拍吗？拍了敢放吗？不能理解这个项目是怎么立项的，还不如在香港或者海外上映，说不定还能做出一点点还原。两星给梅姐本人，希望资方不要再搞这样别扭的项目了
男主是什么绝世天使，善良真诚，面对心动和心碎都足够坦诚。回忆不会消失，这样就足够了。
说这个电影记的是流水账一点问题没有，缺乏核心事件的人物传记只能做到这样，也许重点多放在红馆的演出上会好很多。但这是梅艳芳啊，太多故事可以讲了，不能全怪两个小时的篇幅，就是出本书，也很难讲清楚她的精彩。歌声响起，眼角就会湿润，真情可掩瑕弊，抛开影像载体本身的不足之处，真的很喜欢这部电影。能在荧幕上见证她短暂却轰轰烈烈的一生，很值得。
Just chill for a second.
电影四星 剩下一颗星给那个年代 那个香港乐坛 送给Leslie 送给Anita
5.5，学的是波西米亚，用一些舞台高光时刻来对明星的魅力做一次正向的输出，但显然波西米亚最后那场舞台戏的感染力和表现力是远在这片之上的。正向输出也意味着需要对某些负面内容进行规避，所谓的时间线梳理回顾不会那般完整和全面，所以电影意料之中对梅和近藤真彦的感情做了提纯，血染的风采和某某行动肯定就不提了，黄维朗掌掴事件倒是写进去了，但那个事情本来梅也没什么大错。其实这种大女主传记片，主角能成那片子其实就成功一大半了，但女主偏日系的形象实在离梅市井出身的街头大姐头气质有点距离，其实片方大量使用梅艳芳自身的影像素材也能感觉到他们自身的不自信，你挖掘不到人物内心的真情实感，试图用形象复刻和场景还原的方式让观众相信虚幻假象成真的现实，那无疑是不会成功的。
差点把梅艳芳拍成像是在社会主义核心价值观的红旗下成长起来的歌星。不去细想摄影师为了把王丹妮拍得像梅艳芳而去拼命找角度的样子，就还好。这种电影就属于你不舍得去多要求它些什么的那种，但还是会有不甘只是拍成这样。明明所有情绪都来自阿梅的歌声和她本人难挡的魅力啊。
前面还觉得有在用心呈现她的出道与巅峰，恋爱之后就落俗了，掌掴事件开始更是不知所谓。王丹妮可能很努力但没有一点刚毅和侠气，像个亦步亦趋的小学生，后半段索性连形都不似了。至于那些不能出现的人和事你说要拿来扣分呢也未必公平。
最出彩的是女演员，影片本身相当流水账了，开头还不错，越往后越乏力，没有重点，收尾给出的keyword是舞台，但舞台呢？看不到梅姑在舞台上的魅力…波西米亚狂想曲就处理得很好（传记片难拍啊）
對於愛香港的人來說，香港曾經有過幾個黑暗之年，2003年便是其中一年，所以即便電影拍得缺乏重點如流水賬，當大銀幕上出現“2003年”的字樣時，便已經開始想哭了。王丹妮很努力在模仿梅姐，儀態、動作、嗓音，有幾個場景真的蠻像的，只可惜她氣質和梅姐不像，缺乏台風也少了大氣，離“香港女兒”梅艷芳太遠了。對於一部以梅姐為主角的電影，沒有唐唐無可厚非，沒有梅媽和何菇是為了免去不必要的麻煩，然而即便近藤真彥被換了個名字出現在電影裡，他的戲份也太多了，而他這個絕世渣男也洗太白了。
基本犯了传记片里最致命的问题：浮光掠影般讲完主角的一生，仅是一篇毫无重点，浮于表面的流水账。而观影过程中所有的触动与感伤完全来自于真实人物与事件，以及对标波西米亚同以一场重要live收尾结果塞进大段原版录像来支撑情绪只能说导演掌控力实在是太过羸弱。
情感拿起又放下，亲密又分开，人类文明走向永远都需要学会控制情感。
那时候SARS的口罩是棉的啊无语 你们都放了纪录片 为什么还一群路人戴蓝口罩啊
其实我不明白，为什么《梅艳芳》的电影为什么要消费那么多张国荣。90%看起来没什么感觉，电影想拍什么就拍什么，阿梅角色、神态都在线，但是人物内心令人触动的东西在电影由始至终都没有感受到，这样流水账的叙事还是有点可惜的。还不如把18年前的演唱会重新翻拍一遍，当然，最后的演唱会，那一声“拜拜”，还是令人哭得不要不要的。(3/5)
其实对于梅艳芳来说，她的传记片来得还太早了一点，但对于现下的香港来说，一部关于她的电影又是必要的，但看看这部电影的样子，是现在的香港需要的吗？起码得等那些该死掉的都死掉之后再说吧。香港的女儿，去世之后还要继续燃烧自己照耀香港吗？因为是梅艳芳，所以她值得一部更好的传记片。大概是因为太想把她一生的故事都讲得圆满，也因为创作者和观众都离她太近了，那么多人物，那么多波折，那么多介意和限制，反倒都描绘得不尽人意浮光潦草了。也因为是梅艳芳（和张国荣），任谁来扮演也只仅得一分形似，却无三分神似，因为他们是独一无二的芳华绝代的，反复出现的影像资料，才是电影最精彩的部分。
其实插入越多真实影像对阿丹妮来说挺不公平的，越是听到他们的声音和看到过去的光辉魅力不减，越是怀念过去，而徒增当下时代的黯淡，比较像一部说明书而不是传记片…很多东西说明书是告诉不了你的，情感上真实影像和声音带来分离甚至输给那部粉丝电影…曾经有幸和这些群星时空伴随过的人难道需要这份说明书吗，即使给后来的人看可能也是失败的，只是一个相似的脸谱，恰恰没有把梅姐的个性魅力拍出来，当然也是好难，不如阿丹妮再拍部粉丝的可能会更好。以及请这个世纪暂时都不要拍哥哥谢谢啦。忽然很想重温我家拉米演的波西米亚狂想曲，那才叫一个上身才叫劲。R.I.P梅姐。
如果我的人生里能遇到Andrew这样的小太阳，那我一定是个幸运的人。
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